Comment des concertos pour piano, écrits par des personnages de fiction, parviennent à prendre vie ? C'est toute la question posée par cette étude, qui interroge sur le double rôle que peut endosser une musique de film, considérée dans la fiction comme une musique de concert, et signée d'un compositeur-personnage. La fiction raconte la musique, qui elle-même raconte la fiction. A travers deux films de l'âge d'or d'Hollywood, de nombreuses questions sont soulevées quant au statut « existentiel » d'une musique de fiction forcée d’être entendue pour de vrai.
Les films : Hangover Square de John Brahm et Night Song de John Cromwell.
Les compositeurs : Bernard Herrmann (HS) et Leith Stevens (NS).
Cette étude, sous le tutorat de Jean-Stéphane Guitton, s'inscrit dans le cadre des Travaux d’Étude Personnels du Conservatoire de Paris. Elle est disponible à la médiathèque Hector Berlioz du conservatoire, 209 avenue Jean Jaurès, à Paris (19ème arr.).